(Le journal des luttes existe grâce au financement du Fonds de dotation pour une société solidaire)
🔹Brutalité sociale chez LVMH : le groupe annonce la suppression de 1 200 postes chez Moët Hennessy, soit plus de 12 % des effectifs. Les salariés ont été informés via un courriel accompagné d’une vidéo exposant la nouvelle stratégie du groupe. Une méthode jugée brutale par les syndicats, notamment la CGT, qui dénonce une direction « déconnectée ».
🔹 Mobilisation des avocats contre la loi Attal : Ce lundi à partir de 12h30, des rassemblements ont eu lieu devant les tribunaux judiciaires partout en France. Ils dénoncent un texte jugé répressif à l’égard des mineurs. Les professionnels du droit et de l’enfance appellent à renforcer les moyens, pas les lois.
🔹 Déserts médicaux : les élus contre-attaquent : plus de 1 500 élus locaux apportent leur soutien à la proposition de loi Garot. Face à la fronde des médecins libéraux, ils plaident pour une régulation de l’installation afin d’assurer un accès aux soins pour tous. Une nouvelle bataille entre nécessité publique et liberté d’installation..
🔹 Tragédie sur un chantier : mort d’un apprenti de 15 ans : Lorenzo Menardi a été tué dans un accident sur son lieu d’apprentissage ce qui relançe le débat sur la sécurité au travail. Les chiffres sont alarmants : en 2023, 759 travailleurs ont perdu la vie. La CGT alerte sur l’intensification des cadences.
🔹 Répression politique : vers la dissolution d’Urgence Palestine et de la Jeune Garde : le gouvernement engage la dissolution de deux collectifs engagés contre la guerre à Gaza et le fascisme. Une décision vivement contestée, alors qu’un meeting de soutien est prévu demain à Paris.
🔹 Nouvelle-Calédonie : les soignants en grève : à l’appel de la CFE-CGC, des mobilisations ont lieu dans les établissements de santé. En cause, une dégradation continue des conditions de travail, aggravée par la pénurie de personnel.
🔹 Grève à la SNCF : le mouvement lancé ce jour promet de s’intensifier jusqu’au 8 mai. La direction se veut rassurante, mais les syndicats, dont la CGT-Cheminots et SUD-Rail, préviennent qu’ils maintiendront la pression tant que leurs revendications salariales et organisationnelles ne seront pas entendues.
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