0:00
/
0:00

Les syndicats de Société Générale contre la fin du télétravail, victoire des femmes de chambre de l’hôtel Campanile

L'intégralité du "Journal des Luttes" du mardi 1 juillet

Cette newsletter vous a été transférée gratuitement ? Abonnez-vous en cliquant ici

(Le journal des luttes existe grâce au financement du Fonds de dotation pour une société solidaire)

🔹 Les syndicats de Société générale contre la fin du télétravail
Un mail tombé sans préavis, et tout bascule : la direction de la Société Générale impose un retour sur site quatre jours par semaine. Un choc pour les salariés, alors que le télétravail était solidement implanté depuis plus de dix ans et avait fait ses preuves. Productivité accrue, gain de temps, meilleure qualité de vie… tout cela balayé d’un revers. Morgane Ernoux, déléguée CGT à la Société Générale, explique que cette décision brutale, sans aucune concertation, a été vécue comme un coup de massue par les salariés. La CGT dénonce un plan social déguisé visant à pousser certains employés vers la sortie, alors même que la banque a engrangé 4,7 milliards d’euros de bénéfices l’an dernier. Une opération de mobilisation collective est prévue dans les locaux des Dunes, à Val-de-Fontenay, pour démontrer l’absurdité logistique de cette décision.

🔹 Victoire des femmes de chambre de l’hôtel Campanile
Neuf mois de grève, neuf mois de lutte acharnée contre la précarité et le mépris : les femmes de chambre de l’hôtel Campanile et 1ère Classe de Suresnes ont obtenu gain de cause. Fin des contrats précaires, transformation des postes en CDI à temps plein, réduction de la pénibilité, suivi médical, remplacement des housses : leurs revendications ont été entendues. Elles ont tenu tête à une direction sourde au dialogue et n’ont jamais cédé, même face aux intimidations, aux licenciements injustifiés ou aux pressions racistes. Une victoire symbolique pour toutes les travailleuses invisibles.

Abonnez-vous gratuitement en cliquant ici

🔹 Pharmacies de garde en grève : 8 000 officines menacées
Partout en France, les pharmacies de garde ferment pour protester contre un décret qui réduit la remise sur les médicaments génériques. Un manque à gagner estimé à 80 000 € par officine. L’USPO alerte : jusqu’à 8 000 pharmacies pourraient mettre la clé sous la porte si la réforme passe. Le gouvernement est sommé de revoir sa copie, sans quoi la grève pourrait s’intensifier.

🔹 Sèvres-Glace : 139 emplois menacés, colère des salariés
À Feuquières dans l’Oise, les salariés de Sèvres-Glace, fleuron du verre haut de gamme, se mobilisent après l’annonce de 139 suppressions de postes sur 480. Le député communiste Jean-Paul Lecoq dénonce une décision court-termiste, après des années de croissance à deux chiffres. Il appelle à des aides publiques conditionnées au maintien de tous les emplois.

🔹 Gaza : des voix israéliennes s’élèvent contre le génocide
À Tel Aviv, des étudiants et professeurs israéliens manifestent régulièrement contre les bombardements à Gaza et le silence complice des médias locaux. Ils dénoncent un projet national de colonisation et de déplacement, soutenu par l’extrême droite, et appellent à sortir du conditionnement idéologique. Leur message : refuser de participer à l’inhumanité, refuser d’ignorer les atrocités. « Désapprendre un lavage de cerveau prend du temps », dit l’un d’eux, qui a abandonné le sionisme à 26 ans. Malgré l’hostilité ambiante, ils restent debout, porteurs d’un courage rare.

Discussion à propos de cette vidéo